Bien-Être Quantique et Libération Émotionnelle


Les bienfaits du jeûne - première partie

Les bienfaits du jeûne - première partie

Source : livre "les bienfaits du jeûne" d'Isabelle Boffelli & Isabelle Bruno
Jeûne printanier et mono-diète automnale constituent les moyens les plus efficaces et les plus naturels pour nettoyer l’organisme et favoriser le bon fonctionnement de notre système immunitaire.

Cet ouvrage vous introduit à la pratique du jeûne et à ses vertus préventives. Il vous guide au quotidien dans votre parcours sur une semaine complète : comprendre les différents types de jeûne (sec, hydrique, Bûchinger notamment), se préparer au jeûne, le suivre en toute sécurité, puis reprendre une alimentation normale.

Toutes les clés y sont aussi données pour choisir et adopter une mono-diète « détox » de 3 jours : cure de raisin, de jus de légumes ou encore de riz.

Les conseils psychologiques et les exercices physiques pour prendre conscience de son corps pendant les cures permettront à chacun de gagner en bien-être et de retrouver sa vitalité.

Présentation du livre les bienfaits du jeûne

SOMMAIRE


INTRODUCTION
LE CORPS A SES RAISONS...
Le corps, premier producteur de toxines
L'oxygène à l'origine des radicaux libres
Les radicaux libres, qu'est-ce que c'est ?
Détoxiner ou détoxiquer ?
LE JEÛNE ET LA MONODIÈTE

INTRODUCTION


Bien qu’en bonne santé, actifs et heureux, nous ressentons inévitablement les effets de la fatigue générée par nos activités. Elle ne nous interroge jamais, intrinsèque au fonctionnement de notre organisme. 

Par le simple fait d’être en vie, notre organisme dépenses des calories et génère des toxines — ce sont les radicaux libres et les résidus du métabolisme — qu’il élimine tout aussi naturellement. Un métabolisme en bon état de marche s’en débarrassera sans faire de bruit.

Néanmoins, il peut arriver qu’en certaines circonstances la fatigue se fasse plus présente, plus constante, et qu’elle soit assortie de petits désordres comme des digestions difficiles, des rhumes ou des maux de tête. Alors que nous n’avons rien changé à nos modes de vie, l’énergie diminue, nous pouvons souffrir d’humeurs instables ou de troubles du sommeil. 

Que se passe-t-il dans notre corps dans ces moments particuliers ?

Pour les tenants de la naturopathie, ces signes témoignent d’une accumulation de toxines dont le corps ne parvient plus à se débarrasser par les moyens physiologiques habituels

Les organes émonctoires, qui assurent un nettoyage constant et automatique, auraient tout simplement une tâche trop lourde à gérer et ne rempliraient plus complètement leurs fonctions. Ceci aurait pour conséquence d’affaiblir, sur le court terme, les capacités de renouvellement cellulaire, favorisant ainsi la fatigue générale. Les défenses immunitaires seraient également moins efficaces. 

Sur le long terme, cette surcharge de toxines déclencherait parfois de véritables pathologies ou des maladies chroniques.

À partir de ce postulat, qui aujourd’hui n’a pas encore trouvé son entière légitimité scientifique, en raison de la rareté des études dites «  randomisées » (et donc validées par la communauté médicale), un traitement de naturopathie aura pour principale ambition de nettoyer l’organisme intoxiqué afin de lui facilité la tâche. Parmi les moyens mis en oeuvre, le jeûne tient une place importante.

Nul besoin cependant d’attendre que le corps se manifeste pour se poser la question de la façon dont nous le nourrissons, ou dont nous lui permettons de se régénérer. 

En bonne santé, nous pouvons réfléchir plus sereinement à notre hygiène de vie et y intégrer le jeûne ou la monodiète. Ces derniers, lorsque nous sommes en pleine capacité, n’ont rien d’insurmontable ni de dangereux s’ils sont bien menés. En connaissance de cause et avec les précautions d’usage, ils participent, comme l’alimentation ou l’exercice physique, à la préservation de notre capital santé.

Il vous revient cependant, avec votre libre arbitre et en dehors de toute pression médiatique, médicale ou sectaire, d’envisager chaque modification de votre mode d’alimentation ou privation momentanée sous un angle actif et éclairé. Ce livre tente de vous donner des clés et des éléments pour nourrir votre réflexion. Il n’a pas pour vocation de vous convaincre.

LE CORPS A SES RAISONS...


La science a réalisé des progrès inouïs en quelques décennies. L’émergence de la biologie moléculaire nous a permis de lever le voile sur des phénomènes jusque-là resté inexpliqués. Or, ces découvertes confirment parfois les intuitions des chercheurs les plus pointus, mais aussi celles de médecines douces ou des médecines traditionnelles.

Quels que soient les processus révélés, les chaînes ADN décodées, les cellules génétiquement modifiées, une constante demeure : tout organisme vivant, du plus petit au plus grand, est fait de ce qu’il consomme ! « Dis-moi ce que tu manges, ce que tu bois, ce que tu respires et je te dirai qui tu es » pourrait être la devise du médecin mais aussi celle du biologiste.

Tout être vivant a besoin de carburant pour survivre. L’organisme l’absorbe et le synthétise pour fabriquer de l’énergie. Cette transformation entraîne automatiquement une dépense énergétique, tout comme le traitement des résidus de cette combustion. En principe, le gain d’énergie est toujours supérieur à la dépense. On évalue à 30 % la dépense énergétique nécessaire à la digestion chez l’être humain.

Le corps, premier producteur de toxines

Selon la définition du Petit Larousse, une toxine est une « substance toxique élaborée par un organisme vivant (bactérie, champignon vénéneux, insecte ou serpent venimeux), auquel elle confère son pouvoir pathogène ». 

Les toxines sont classées en trois catégories : autogènes, endogènes et exogènes. Les toxines autogènes sont générées par l’organisme lui-même. Nous ne pouvons rien faire contre, mais nous pouvons faire beaucoup « pour » ! Pour que ces toxines demeurent à un niveau normal, c’est-à-dire non délétère, pour qu’elles soient évacuées avec facilité et rapidement.

Ces toxines résultent des déchets du métabolisme et sont traitées par les émonctoires. Chaque émonctoire filtre les déchets et les élimine par le gaz carbonique, les matières fécales, les sels biliaires, l’urine, la sueur. Quand l’organisme sature sous l’accumulation de déchets, les signes qu’il envoie sont clairs.

Émonctoire par émonctoire, les manifestations d’une intoxication du corps peuvent se manifester ainsi : 

par la peau : acné, eczéma, etc.
par les poumons : bronchite, rhume, sinusite, etc.
par le foie et les intestins : vomissement, diarrhée, aérophagie, ballonnement, colite, etc.
par les reins : urines acides, sable, calculs, etc.

Les toxines endogènes sont générées par le produit du métabolisme des cellules, des biomolécules et des bactéries naturellement présentes dans notre organisme. Tous ces éléments ne deviennent pathogènes que s’il y a déséquilibre et que l’une d’entre elles se multiplie hors de mesure ou encore qu’elle rejoint un habitat qui ne devrait pas être le sien. C’est le cas de la bactérie Escherichia coli, également appelée « colibacille ». Elle compose environ 80 % de la flore intestinale aérobie et ne prendra une forme pathogène que s’il y a fragilité de la microflore commensale.

Les modes de vie contemporains, qui ne favorisent pas les équilibres internes, sont de grands générateurs de stress, à l’origine de la production de toxines autogènes et endogènes. Ainsi en est-il du cortisol qui, dans des proportions normales, est un initiateur et un régulateur métabolique essentiel mais provoquera de nombreux troubles (sanguins, inflammatoires, hématologiques, cardiovasculaires) en cas d’hyper ou d’hypocortisolisme.

Les toxines exogènes proviennent de sources externes : pollution atmosphérique et environnementale (particules fines, métaux lourds, médicaments, nitrates, pesticides, herbicides, etc.) dont la charge toxique est élevée, tabac, oxyde de carbone, dioxyde de soufre, intoxications virales ou bactériennes, molécules médicamenteuses, intoxications aux médicaments, nitrates, pesticides ou herbicides, produits chimiques contenus dans les cosmétiques ou teintures pour les cheveux…

Saviez-vous que les toxines peuvent aussi provenir de nos émotions ? Ainsi le stress, le surmenage, l’anxiété et la dépression font-ils partie des sources d’agents oxydatifs.

L'oxygène à l'origine des radicaux libres

Le métabolisme de l’oxygène, dont nous avons un besoin vital, donne naissance dans notre organisme à des dérivés toxiques, les espèces réactives de l’oxygène (ERO), qui incluent les radicaux libres. Les ERO entraînent l’oxydation des cellules et seraient responsables, outre du vieillissement, de certaines pathologies comme l’artériosclérose et d’autres maladies inflammatoires (dont la maladie de Parkinson). Elles sont également soupçonnées d’intervenir dans les phénomènes de mutations des cellules cancéreuses.

Nous bénéficions heureusement d’un système de défense interne qui nous protège efficacement de l’oxydation. Cette protection antioxydante est composée de plusieurs enzymes : la superoxyde dismutase cytoplasmique, la super oxyde dismutase mitochondirale, la catalase, la glutathion peroxydase, la glutathion oxydase et la glutathion réductase. La catalase et les glutathions bloquent la production de radicaux libres. Les superoxydes dismutases stoppent les radicaux libres produits, empêchant ainsi la réaction en chaîne.

À ces antioxydants endogènes, il faut ajouter les antioxydants d’origine alimentaire (ascorbates, tocophérols, caroténoïdes, polyphénols), dont les effets protecteurs ont été largement démontrés. Malheureusement, nous ne produisons pas toujours ce qu’il faut d’enzymes et leur action demeure limitée. 

De plus, nous ne consommons que peu d’antioxydants alimentaires. Peuvent alors apparaître une fatigue générale, de l’irritabilité, des problèmes de surpoids, de digestion, de sommeil ou de concentration…

Les radicaux libres, qu'est-ce que c'est ?

Les radicaux libres sont par nature… radicalement instables. Il s’agit de molécules dotées d’un électron non apparié, appelé aussi « électron célibataire ». 

Ce « célibat » les rend instables et ultra réactifs face aux molécules voisines, qu’ils utilisent pour se stabiliser. La molécule touchée devient à son tour un radical libre et se stabilise grâce à la molécule suivante. 

S’installe ainsi une réaction en chaîne qui attaque nos cellules, provoquant maladies et inéluctablement vieillissement.

Les radiaux libres proviennent de l’air que nous respirons, du tabac notamment, mais aussi du stress (n’avez-vous jamais entendu parlé de stress oxydatif ?), des infections et inflammations, du soleil, des pesticides et additifs contenus dans ce que nous ingérons et d’une alimentation excessive…

Détoxiner ou détoxiquer ?

La nuance est subtile, il faut l’admettre. Elle permet cependant de distinguer les sources de toxines et de prendre les mesures qu’il s’imposent en fonction des polluants.

Nous l’avons vu, la présence de toxines dans notre corps est normale. Le fonctionnement même de l’organisme produit des déchets métaboliques (dégradation des tissus, cellules usées, cadavres de globules rouges) naturellement éliminés par nos organes émonctoires que sont la peau, les poumons, les intestins, le foie et les reins. 

La source principale de toxines est la dégradation des substances alimentaires que nous ingérons (par exemple : les protéines se dégradent en urée, le glucose en gaz carbonique et acide lactique). 

Quand la limite de ce que l’organisme peut éliminer est atteinte, les toxines s’accumulent et encrassent tissus et organes. La fameuse crise de goutte est un exemple douloureux d’intoxication du corps par un excès de protéines et/ou d’alcool (accumulation d’acide urique dans les articulations). 

Qu’il y ait surcharge ou non, effet pathogène ou non, l’intoxication par les résidus du métabolisme est constante et naturelle. Comme l’est la détoxication, d’ailleurs. Le corps, entre autres systèmes, se met automatiquement au repos grâce au sommeil, qui est aussi une période de jeûne. La détoxication fait partie du système nerveux autonome

En clair, pour se détoxiner, notre corps n’a pas besoin de notre action consciente ou de notre accord ! Quand nous décidons d’entamer une cure de détoxination, nous facilitons seulement ce travail souterrain. 

D’ailleurs, les cures ne sont que son prolongement conscient et se résument bien souvent à une mise au repos et à un nettoyage du métabolisme à l’aide d’une meilleure hygiène de vie (absorption de tisanes et breuvages, diètes spécifiques, massages, activité physique, etc.).

À la différence de l’intoxication, l’intoxication provient de la pénétration de substances toxiques (exogènes) dans notre organisme ou d’une auto-intoxication. Nous pouvons alors proprement parlé d’empoisonnement

La détoxication a pour but de revitaliser les processus physiologiques naturels comme la production d’enzymes antiradicaux libres ou la sécrétion de chélateurs, qui ont la capacité de capter les métaux lourds. Elle est du ressort de la médecine conventionnelle en ce qui concerne les poisons exogènes. 

Quand il s’agit d’une auto-intoxication, elle peut, selon les naturopathes, être activement soutenue par un régime alimentaire adapté et une cure de désintoxination.

LE JEÛNE ET LA MONODIÈTE


Jeûne et monodiète constituent le moyen le plus efficace et le plus naturel pour détoxiner l’organisme en profondeur. Vous l’aiderez à se régénérer en lui offrant, une à quatre fois par an maximum, une cure de détoxination, idéalement à chaque changement de saison. 

Si toutefois vous ne deviez suivre qu’une cure annuelle, portez votre choix sur un jeûne printanier pour aider votre organisme à se revitaliser après l’hiver, saison durant laquelle nous nous alimentons plus richement. Si vous préférez suivre une monodiète, l’automne est le moment idéal pour renforcer vos défenses immunitaires avant les rigueurs de l’hiver. Mais sachez qu’il n’y a pas de mauvais moment pour vous faire du bien ! 

Écoutez votre corps et ne perdez jamais de vue la notion de plaisir.

Une cure de détoxination — jeûne court ou monodiète — ne présente aucun danger, pour peu qu’elle soit bien menée. Si vous êtes malade, ou en cas de doute, quel qu’il soit, demandez son avis à votre médecin. Les enfants mineurs s’abstiendront de telles cures et les personnes du troisième âge prendront soin de consulter leur médecin ou leur praticien de santé habituel avant d’envisager de suivre un jeûne ou une monodiète.

Cette cure provoque un nettoyage de l’intérieur du corps, en drainant les toxines à travers ses différents émonctoires (la peau, les poumons, le foie, les reins et les intestins).

La peau représente un émonctoire à double titre, puisqu’elle élimine les déchets aussi bien par le biais des glandes sudoripares (évacuation des déchets cristalloïdaux par la sueur) que par celui des glandes sébacées (évacuation des déchets colloïdaux par le sébum).

Les poumons permettent bien sûr l’élimination des déchets gazeux. Ils peuvent aussi, quand l’organisme souffre de suralimentation ou s’il est soumis à une forte pollution (pollution atmosphérique, tabac), rejeter des déchets solides, sous forme de glaires.

Le foie est un émonctoire majeur. Il filtre les déchets de l’organisme, qui sont ensuite éliminés dans la bile. Un foie en bonne santé est également capable de neutraliser la plupart des substances toxiques qui transitent dans notre corps.

Les reins filtrent et traitent les déchets véhiculés par le sang (les reins filtrent 120 ml de sang/min) en les diluant dans l’urine. Si la quantité d’urine vient à baisser (par défaut d’hydratation, par exemple) ou si une concentration en déchets augmente de manière significative, là aussi, les toxines s’accumulent dans l’organisme.

Les intestins sont composés de l’intestin grêle et du gros intestin (côlon). Ils jouent un rôle fondamental dans la digestion et l’assimilation des nutriments que nous ingérons. Ils reçoivent une masse importante de substances alimentaires, de lipides et de sécrétions organiques que seule une flore intestinale de bonne qualité peut traiter. il s’agit en effet d’éviter toute stagnation au niveau des intestins, afin de ne pas produire de phénomènes d’auto-intoxication.
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